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Literature Text
Selzé se leva (Matin 11h00) alors qu’un soleil flamboyant embrasait toute la chambre. Monili était en train de préparer à manger, une odeur de volaille en train de cuire s’immisçait dans l’escalier tandis que la jeune femme descendait au rez-de-chaussée. (Le 12 Mai). Selzé contourna le chat qui ronronnait, lové comme à son habitude sur la première marche de l’escalier. Monili le chassait sans arrêt lorsqu’il s’installait là, mais à chaque fois, il revenait en catimini à sa place. C’était un gros matou gris avec des yeux verts qui semblaient toujours étonnés, pour le peu de temps où il ne dormait pas, bien sûr.
Selzé entra dans la cuisine, attrapa une chaise et se plongea dans la lecture du journal. Les nouvelles de « l’Appel du Large » semblaient bonnes, à part peut-être un article assez bref sur un incident diplomatique à la frontière du Sud. Selzé n’y prêta aucune attention. Elle consulta la page faits divers et constata qu’à part la disparition de Ratounet, la peluche fétiche de la princesse aux cinq anniversaires Tilwa Neh de Polkrim, rien ne lui semblait digne d’intérêt. La capitale était calme en ce moment et cela valait mieux lorsqu’on y vivait comme Selzé. Perché sur les hauteurs de la colline d’Espinok, là où les vins devenaient des grands crus renommés, se dressait la villa cossue des Namzala.
Elle était bardée de colombages et de torchis peint en jaune canari au premier étage, l’ancienne résidence de sa grand-mère, bien que le rez-de-chaussée soit en brique rouge. Cela amenait un contraste assez saisissant lorsque l’on s’approchait par la route des blancs murets bordée de hêtres. Derrière la bâtisse se découpait un jardin rectangulaire, limité par une simple clôture en bouleau, comme une île perdue au milieu d’un océan de vignes qui s’étendait jusqu’à l’horizon.
On voit que tu as beaucoup d'idées derrière les lignes, mais attention à ne pas perdre ton lecteur. Personnellement, je n'ai pas réellement saisi qui étaient les Namzala... La famille de Selzé ? C'est peu clair, il faut définir systématiquement chaque nom nouveau que tu invoques !
Un mot sur le cliché : par essence, la fantasy est imagination, mais trop souvent elle est soumise à une sorte de norme et à des préjugés. Il faut se battre pour faire exister autre chose !
Je me suis demandé pourquoi tu mettais des parenthèses temporelles, au tout début du texte. Ça perd plus que ça repère. D'autant plus qu'on peut lire le premier paragraphe comme s'il s'inscrivait dans un monde non-fantasy. En effet, il est 11 heures, le 12 mai, et elle sent l'odeur d'une volaille. On imagine en fait un four traditionnel, une maison classique, etc. Pour dérouter ton lecteur, il est plus efficace de recourir, si tu veux passer par le gastronomique, à des fruits et légumes (genre une tarte ou une quiche au XXX, Selzé adorait ça, etc.). Les fruits et légumes sont plus susceptibles de différer dans un monde fantasy que les animaux, et tu ne peux inclure le nom d'un animal aussi facilement que celui d'un légume.
Je te conseille également de donner certaines caractéristiques physiques de Selzé. On devine qu'elle est la petite-fille de Monili (enfin, je crois, c'est pas très clair), et donc qu'elle est assez jeune. Mais assez comment ?
Quel est son caractère ? Comme dit Julien, il faut que tu te centres d'abord sur ton personnage. Fais lui effectuer des actions normales, ordinaires, et profite pour décrire des détails de Selzé, ainsi que de son quotidien, qui est forcément différent du nôtre.En tout cas, bon courage, et n'hésite pas si tu veux un avis